Afreximbank lance le Rapport sur le commerce africain 2022

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S.E. M. Lai Mohammed, Ministre de l’Information, de la Culture et du Tourisme de la République fédérale du Nigéria et le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque.

Le Caire, 18 juin 2022 – Le commerce de l’Afrique a considérablement augmenté au moment où le monde se remettait progressivement de la pandémie de COVID-19, a déclaré au Caire le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank).

En lançant le Rapport sur le commerce africain en présence de S.E. M. Lai Mohammed, Ministre de l’Information, de la Culture et du Tourisme de la République fédérale du Nigéria, lors des 29e Assemblées annuelles d’Afreximbank, le Professeur Oramah a souligné que l’Afrique avait fait preuve de résilience pendant la pandémie de COVID-19. En effet, a-t-il expliqué, l’économie du continent ne s’est contractée que de 1,6% à l’occasion de sa première entrée en récession en 25 ans et a fortement rebondi avec un PIB en hausse d’environ 6,9% en 2021.

« Le commerce africain a considérablement augmenté au moment même où le monde se remettait progressivement de la pandémie de COVID-19 », a-t-il indiqué, ajoutant que le commerce intra-africain était résilient, malgré les restrictions imposées par la COVID-19.

Il a attribué la résilience de l’Afrique aux réponses coordonnées des gouvernements, des institutions de financement du développement, des organisations multilatérales, y compris le FMI par le biais de sa facilité de crédit rapide et Afreximbank par le biais de son Dispositif d’atténuation de l’impact de la pandémie sur le commerce (PATIMFA).

Le Dr Hippolyte Fofack, économiste en chef d’Afreximbank, a toutefois noté que hormis la résilience croissante des économies africaines, la région restait un contributeur périphérique au commerce et à la croissance mondiaux, représentant 2,6% du commerce mondial et moins de 3% du PIB mondial.

Afin d’accroître sa part de la croissance et du commerce mondiaux et de favoriser son intégration dans l’économie mondiale, l’Afrique doit tirer parti de la ZLECAf, qui a été présentée comme un changement de cap, pour accélérer le processus de transformation structurelle et de croissance, a-t-il indiqué ; citant les  recommandations du rapport.

Le Professeur Oramah a souligné que l’Afrique devait également développer des secteurs qui n’avaient pas été pleinement exploités, tels que les industries créatives et culturelles (ICC), car celles-ci étaient parmi les plus dynamiques au monde, générant 2,25 billions de dollars (3% du PIB mondial) et employant plus de 30 millions de personnes.  même s’ils n’ont reçu qu’une attention limitée.  

Le Dr Fofack a déclaré que les industries créatives africaines pourraient être la mine d’or du 21e siècle qui soutient la croissance économique et la transformation structurelle:  

« Tirer parti du riche patrimoine culturel de l’Afrique et du pouvoir créatif de sa jeunesse peut conduire à la fois à la renaissance culturelle et aux transformations économiques à l’ère de la ZLECAf où les droits de propriété intellectuelle seront sacro-saints. Les ICC ont le pouvoir de stimuler la croissance économique et d’approfondir l’intégration économique en alimentant une convergence culturelle », a-t-il indiqué.  .  

Le Dr Fofack a ajouté que les ICC étaient une industrie en croissance en Afrique, Nollywood devenant le deuxième plus grand producteur et exportateur de films au monde et l’industrie africaine du jeu devrait croître de 12% d’ici 2025. C’est pour ces raisons que l’Union africaine a déclaré 2021 Année des arts, de la culture et du patrimoine : des leviers pour construire l’Afrique que nous voulons, a-t-il poursuivi..  

La mondialisation et les nouvelles technologies, qui ont accéléré les interactions culturelles entre les pays, devraient catalyser davantage la croissance des ICC africaines à un moment où la numérisation et le pouvoir créatif de la jeunesse africaine permettent au monde de redécouvrir le riche patrimoine culturel et la beauté de l’Afrique.  

Afreximbank, à travers son Creative African Nexus (CANEX), est devenue une actrice majeure de l’industrie, réduisant le déficit de capital auquel sont confrontées les organisations créatives africaines et investissant chez les jeunes talents pour exploiter leur pouvoir créatif. S.E. M. Lai Mohammed, Ministre de l’Information, de la Culture et du Tourisme de la République fédérale du Nigéria, a félicité Afreximbank pour son soutien aux ICC à travers l’Afrique.  

« Je recommande à tout le monde de lire ce Rapport sur le commerce africain 2022 étant donné qu’il montre que l’Afrique a un avenir brillant », a-t-il laissé entendre.  

Le Rapport sur le commerce en Afrique se concentre sur le thème « Tirer parti du pouvoir de la culture et des industries créatives pour accélérer la transformation structurelle à l’ère de la ZLECAf ».