Un groupe d’experts dirigé par Christopher Edordu, premier Président d’Afreximbank, appelle à une approche plus structurée de l’industrialisation.

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L’Afrique doit développer des cadres, apporter une valeur ajoutée et travailler en partenariat afin d’attirer les 82 milliards de dollars dont elle a besoin de la part des investissements directs étrangers (IDE), des gouvernements et des investisseurs pour mettre en œuvre la ZLECAf. Telle a été la conclusion d’un panel qui a examiné les aspects les plus essentiels à l’obtention des fonds dont l’Afrique a besoin pour mettre en œuvre la ZLECAf.
Un panel composé de Hani Salem Sonbol, Directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce (SIFC), de M. Dante Campioni, Directeur général d’Alex Bank, de M. Tamer Mosalam, Directeur général de MISR Investment et de M. Farouk Gumel, Directeur exécutif du groupe TGI Group, a examiné, à l’occasion des Assemblées annuelles d’Afreximbank 2022 (AAM2022) au Caire, l’approche que l’Afrique doit adopter pour financer la mise en œuvre de la ZLECAf dans un environnement bouleversé.
Le groupe a convenu que l’Afrique est déjà sur la bonne voie pour mettre en œuvre l’accord de libre-échange continental, mais que nous devons passer à l’étape suivante pour garantir la disponibilité des fonds et identifier les moyens de relever les défis.
Une remarque cruciale récurrente a été que les Africains doivent créer de la valeur ajoutée et ne peuvent pas continuer à exporter des matières premières ou à importer 100% des fournitures médicales. Cela implique la création de cadres pour garantir une approche plus intelligente et plus cohérente de l’industrialisation.
En outre, pour attirer les investissements étrangers, nous devons travailler en partenariat. Sans partenariats, nous ne pourrons pas réaliser la ZLECAf. Les banques et les sociétés de financement qui nous soutiennent, comme Afreximbank, doivent continuer à innover et à repousser les limites, tandis que les décideurs politiques doivent continuer à écouter. Les Africains ont été invités à écouter leurs gouvernements et à travailler en étroite collaboration avec eux pour développer leurs propres cadres.
Le Professeur Benedict Oramah a réagi aux remarques du panel, soulignant que son rôle en tant que Président d’Afreximbank est d’écouter et de voir comment les idées peuvent avoir un impact sur les activités : « Nous devons écouter nos amis, construire des ponts commerciaux et des partenaires solides. Lorsque nous essayons de faire de nouvelles choses, nous devons nous assurer que nous disposons et mettons en œuvre des programmes et des interventions solides ».