L’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est un projet millénaire et intergénérationnel, entrepris à une époque de grands changements technologiques. C’est l’instrument de la transformation économique de l’Afrique dans un monde en mutation.

Tirer parti du pouvoir et de la créativité de la jeunesse africaine pour accélérer la transformation des économies africaines est l’un des plus importants défis de développement auxquels sont confrontés les dirigeants africains, tant dans le secteur public que privé.
Le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque, a déclaré que le thème des Assemblées annuelles d’Afreximbank de cette année servira de déclencheur à l’organisation des conditions nécessaires pour accroître la contribution de la jeunesse africaine. Ils ont un rôle majeur à jouer dans la diversification des sources de croissance et d’exportation qui renforcera la mise en œuvre et l’impact de la ZLECAf.
Les structures d’Afreximbank pour fournir des solutions de financement qui soutiennent cette transformation accélèrent l’industrialisation et le commerce intra-régional. Le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) d’Afreximbank est une plateforme de paiements transfrontaliers qui facilite les paiements instantanés à travers l’Afrique. Il a été adopté par l’Union africaine (UA) comme plateforme de paiement et de règlement pour soutenir la mise en œuvre de la ZLECAf.
« Ce qui se passe aujourd’hui dans le monde exige que nous développions notre propre autonomie et notre capacité de produire et de cultiver des choses pour nous-mêmes », a déclaré M. Wamkele Mene, Secrétaire général de la ZLECAf. « La ZLECAf fournit le cadre nécessaire à cet effet. À ce jour, quarante-trois pays ont ratifié l’accord, matérialisant ainsi leur engagement en faveur de l’intégration économique du continent et démontrant qu’ils ont la volonté politique et juridique de réduire les obstacles au commerce et aux investissements intra-africains. Cela permettra à notre continent de se positionner pour la prospérité dans les décennies à venir.»
« Nous avons l’intention de créer un environnement favorable pour que les jeunes Africains puissent s’engager de manière compétitive dans le commerce transfrontalier de biens et de services, dans le contexte de la ZLECAf », a poursuivi M. Wamkele Mene. « Pour y parvenir, au niveau continental, nous nous engageons à élargir l’inclusivité dans la mise en œuvre de la ZLECAf par des interventions qui soutiennent les jeunes Africains, les femmes et les petites et moyennes entreprises, ainsi qu’à intégrer les commerçants transfrontaliers informels dans l’économie formelle en mettant en œuvre le régime commercial simplifié. »