Afreximbank s’engage à aider à combler le déficit de financement climatique en Afrique

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Sharm El-Sheikh, Égypte-La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) s’est engagée à aider l’Afrique à combler le déficit de financement climatique de l’ordre de 250 milliards de dollars US, en collaboration avec d’autres institutions financières africaines.

S’exprimant à l’occasion de la COP27 organisée par la République arabe d’Égypte à Sharm El Sheikh, Denys Denya, Vice-président exécutif d’Afreximbank chargé des Finances, de l’Administration et des Services bancaires, a déclaré : « Les institutions financières africaines, Afreximbank en tête, doivent intervenir pour combler le déficit de financement. Avec le soutien et l’engagement adéquats, l’Afrique peut en outre concrétiser la vision et les objectifs de la ZLECAf, en aidant la population africaine à saisir les opportunités qu’elle offre et en s’assurant qu’elle joue un rôle de premier plan dans la revitalisation des initiatives africaines d’adaptation et d’atténuation du changement climatique ».

« La ZLECAf n’offre pas seulement des possibilités de commerce entre pays, mais aussi de vastes possibilités de collaboration dans le domaine de la recherche et d’investissement dans l’importante population jeune et innovante du continent. Les nations africaines peuvent tirer parti de ces atouts dans le cadre de leur décarbonisation » a ajouté M. Denya.

Il a exhorté les institutions financières africaines à offrir un soutien financier et technique qui serait ensuite destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’Afrique, en veillant à ce que la réalisation des objectifs de la ZLECAf ne soit pas compromise.

S’exprimant également sur les effets du changement climatique sur le continent lors de la journée de décarbonisation de la COP27, Dr Elias Kagumya, Directeur de la gestion des risques à la Banque, a déclaré qu’il était grand temps que l’Afrique se tourne vers ses vastes ressources minérales pour financer l’adaptation, les pertes et les dommages et renforcer la résilience du continent.

Dr Elias a ajouté que « le monde se tournant vers les technologies énergétiques propres, les besoins en minéraux tels que le cuivre, le lithium, le nickel, le cobalt et les éléments de terres rares ont augmenté et continueront d’augmenter ».

Le continent est doté d’une grande variété de minéraux essentiels à la transition vers une énergie propre. La République démocratique du Congo (RDC) abrite environ 70 % du cobalt mondial indispensable à la production de batteries, de téléphones portables et de voitures électriques. Des pays comme le Zimbabwe et la Namibie possèdent des réserves de lithium parmi les plus importantes au monde. L’exploration de ces minéraux contribuerait grandement à combler le déficit de financement climatique en Afrique et à changer le sort des plus pauvres du continent.

En dépit du fait qu’elle reste le continent le moins émetteur ; l’Afrique continue de lutter contre des incendies de forêt, des sécheresses, l’érosion des sols, des glissements de terrain, des cyclones et des inondations sans précédent, qui devraient s’aggraver avec la hausse des températures. Par exemple, en 2022, des inondations ont tué au moins 600 personnes au Nigeria, déplaçant 1,3 million de personnes, et en Somalie, plus d’un million de personnes ont fui leur foyer après quatre années de sécheresse consécutives qui ont dévasté l’Est et la corne de l’Afrique.

Pour les gouvernements et les parties prenantes africains, veiller à ce que la ZLECAf prenne en compte une transition verte est un mandat énorme, et la mise en œuvre de la ZLECAf fait partie de la solution plus large aux problèmes de changement climatique de l’Afrique. Toutefois, pour y parvenir, il est important de disposer d’un financement crucial. Et selon les experts, l’acquisition d’un financement adéquat pourrait permettre à la ZLECAf de contribuer à façonner la transition des économies africaines vers une croissance verte, l’adaptation au climat et l’atténuation de ses effets.

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À propos d’Afreximbank 

La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique. Soutien indéfectible de l’Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), Afreximbank a lancé les opérations d’un système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf. Afreximbank collabore avec l’UA et le Secrétariat de la ZLECAf en vue de mettre en place une ligne de crédit d’ajustement visant à aider les pays à participer de manière effective à la ZLECAf. Au 31 décembre 2021, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à environ 25 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 4 milliards de dollars US. La Banque a décaissé plus de 51 milliards de dollars US entre 2016 et 2021. Afreximbank est notée A par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s, A- par Japan Credit Rating Agency (JCR) et BBB par Fitch. La Banque a son siège social au Caire, en Égypte.

Pour de plus amples informations, veuillez visiter : www.afreximbank.com.

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Contact Presse : M. Amadou Labba Sall asall@afreximbank.com